La diversité doit aujourd’hui s’appliquer au monde du travail. À commencer par le recrutement. Prenons exemple sur ces entreprises qui recrutent différemment et qui cassent les codes pré-établis.
L’année 2020 est l'année du changement dans le monde du travail avec des bouleversements organisationnels dus à la pandémie mondiale. L’une des conséquences de cette crise : alors qu’⅓ des entreprises étaient contre, plus de 90% ont pratiqué le télétravail.
Recruter des talents atypiques : la nouvelle tendance RH de l'année 2020.
La pensée adéquationniste : le piège dans lequel les recruteurs tombent
Malheureusement, ces mêmes bouleversements poussent beaucoup d’entreprises à exercer la pensée adéquationniste pour se rassurer. Ce réflexe d’engager une personne dont la formation a un lien direct avec l’emploi voire même qui a déjà fait le job pour lequel on recrute.
La preuve, aujourd’hui en France 9 recruteurs sur 10 ne regardent pas le profil d’un candidat en cybersécurité s’il n’a qu’une “simple” formation privée.
Pourtant, plus de 50% des entreprises - toute taille et secteurs confondus - assument avoir beaucoup de mal à recruter et ne pas trouver les bons talents pour les bons postes.
Certains ont décidé de changer les règles du jeu
Face à ça, certaines entreprises ont aujourd’hui décidé de prendre les choses en main et de changer leur manière de recruter. Et ça marche !
Grégoire Gambatto, CEO et co-fondateur de Germinal lutte contre la discrimination et recrute à “l’envie d’apprendre”. La startup estime que tout le monde a le droit à sa chance. Cela leur réussit bien : ils bouclent leur première année d’exercice avec 1 million de CA et ne cessent de croître.
Autre exemple : Christelle Kalipé, la Head of Human Ressources de Leetchi et Mangopay travaille au quotidien pour lutter contre le pouvoir absolu du diplôme. Ils ont notamment récemment retiré le critère “diplôme” dans leurs offres d’emploi.
Des comportements symptomatiques d’un malaise plus profond
Ces deux manières de recruter, aux antipodes, soulèvent des questions symptomatiques de notre société actuelle :
Doit-on choisir une seule voix professionnelle et s’y tenir toute sa carrière ?
Est-ce que le diplôme est le meilleur critère de sélection lors d’un screening de candidats ? Faut-il faire parti du top 5 des écoles dans son domaine pour trouver facilement un job ?
Pourquoi a-t-on l’impression de dire un gros mot quand on parle de talent atypique ?
Et si 2020 marquait le début d’un renouveau ?
2020, c'est aussi un cri haut, un cri fort sur les revendications de la position de la femme. Une place de plus en plus importante sur des enseignements différents pendant l’enfance et l’adolescence, ou encore lors des manifestations pour Black Lives Matter.
C’est l’envie de revendiquer ce que nous sommes avec nos différences et nos particularités. C’est l’envie de changer, de s’adapter, celle de se tromper et d’échouer pour apprendre davantage.
La diversité doit aujourd’hui s’appliquer au monde du travail. À commencer par le recrutement. Prenons exemple sur ces entreprises qui recrutent différemment et qui cassent les codes pré-établis.
My Little Paris a parié sur une ancienne Ballerine pour devenir la directrice commerciale de la startup, alors de quoi avons-nous peur ?
Si cette année nous a appris quelque chose, c’est notre capacité à nous adapter, à revoir nos manières traditionnelles de penser et de fonctionner.
Il est encore temps d’y songer.
Il est encore temps de tout envoyer valser.
L’année 2020 est l'année du changement dans le monde du travail avec des bouleversements organisationnels dus à la pandémie mondiale. L’une des conséquences de cette crise : alors qu’⅓ des entreprises étaient contre, plus de 90% ont pratiqué le télétravail.
Recruter des talents atypiques : la nouvelle tendance RH de l'année 2020.
La pensée adéquationniste : le piège dans lequel les recruteurs tombent
Malheureusement, ces mêmes bouleversements poussent beaucoup d’entreprises à exercer la pensée adéquationniste pour se rassurer. Ce réflexe d’engager une personne dont la formation a un lien direct avec l’emploi voire même qui a déjà fait le job pour lequel on recrute.
La preuve, aujourd’hui en France 9 recruteurs sur 10 ne regardent pas le profil d’un candidat en cybersécurité s’il n’a qu’une “simple” formation privée.
Pourtant, plus de 50% des entreprises - toute taille et secteurs confondus - assument avoir beaucoup de mal à recruter et ne pas trouver les bons talents pour les bons postes.
Certains ont décidé de changer les règles du jeu
Face à ça, certaines entreprises ont aujourd’hui décidé de prendre les choses en main et de changer leur manière de recruter. Et ça marche !
Grégoire Gambatto, CEO et co-fondateur de Germinal lutte contre la discrimination et recrute à “l’envie d’apprendre”. La startup estime que tout le monde a le droit à sa chance. Cela leur réussit bien : ils bouclent leur première année d’exercice avec 1 million de CA et ne cessent de croître.
Autre exemple : Christelle Kalipé, la Head of Human Ressources de Leetchi et Mangopay travaille au quotidien pour lutter contre le pouvoir absolu du diplôme. Ils ont notamment récemment retiré le critère “diplôme” dans leurs offres d’emploi.
Des comportements symptomatiques d’un malaise plus profond
Ces deux manières de recruter, aux antipodes, soulèvent des questions symptomatiques de notre société actuelle :
Doit-on choisir une seule voix professionnelle et s’y tenir toute sa carrière ?
Est-ce que le diplôme est le meilleur critère de sélection lors d’un screening de candidats ? Faut-il faire parti du top 5 des écoles dans son domaine pour trouver facilement un job ?
Pourquoi a-t-on l’impression de dire un gros mot quand on parle de talent atypique ?
Et si 2020 marquait le début d’un renouveau ?
2020, c'est aussi un cri haut, un cri fort sur les revendications de la position de la femme. Une place de plus en plus importante sur des enseignements différents pendant l’enfance et l’adolescence, ou encore lors des manifestations pour Black Lives Matter.
C’est l’envie de revendiquer ce que nous sommes avec nos différences et nos particularités. C’est l’envie de changer, de s’adapter, celle de se tromper et d’échouer pour apprendre davantage.
La diversité doit aujourd’hui s’appliquer au monde du travail. À commencer par le recrutement. Prenons exemple sur ces entreprises qui recrutent différemment et qui cassent les codes pré-établis.
My Little Paris a parié sur une ancienne Ballerine pour devenir la directrice commerciale de la startup, alors de quoi avons-nous peur ?
Si cette année nous a appris quelque chose, c’est notre capacité à nous adapter, à revoir nos manières traditionnelles de penser et de fonctionner.
Il est encore temps d’y songer.
Il est encore temps de tout envoyer valser.