13,3% des personnes recrutées en CDI ne seraient pas confirmées à l'issue de leur période d'essai. C’est donc très commun. Et pourtant le sujet reste encore trop tabou. Et si plutôt que de le cacher, vous en faisiez une force ? On vous explique comment !
Le sujet reste très tabou et vous êtes gêné d’en parler en entretien quand ça a été votre cas lors d’une expérience passée. Pourtant, sachez-le, vous n'êtes pas seul. C’est vrai que la plupart d’entre vous cherchez souvent à cacher une période d’essai non validée. Vous préférez tout simplement faire comme si ça n’avait pas existé. Alors, on préfère être honnête avec vous, le déni n’a jamais aidé personne sur la durée. Et puis disons-le franchement : ne pas valider une période d’essai n’est pas une honte. Il suffit juste d’en parler de la bonne manière en entretien.
La période d’essai, c’est quoi ? Retour aux bases
Lorsque l’on débute un CDI, recruteur et collaborateur vont d’abord se « tester » à travers une période que l’on appelle la période d’essai. Pour les cadres, elle dure habituellement 4 mois, renouvelable 1 fois, et a pour but que chacun puisse vérifier que l’autre “remplit” ses attentes.
Sur ce laps de temps votre entreprise va donc s’assurer de vos compétences et de votre motivation. Mais gardez en tête que ce test est réciproque. On a tendance à oublier que c’est une période où vous aussi vous évaluez si votre nouveau job vous convient, si vos missions vous plaisent mais également si la culture d’entreprise vous correspond et vous vous entendez bien avec votre manager.
Elle a avant tout pour but de placer employeur et salarié sur un pied d’égalité, et c’est donc tout autant vous qui pouvez décider de la rompre que lui.
Rompre une période d’essai : pas un drame, une simple inadéquation
« Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends. »
Nelson Mandela
En effet, une période d’essai non validée résulte souvent d’une inadéquation :
#1 - entre vous et le poste : l’entreprise vous plaît énormément et vous adorez le projet mais les missions que vous effectuez au quotidien ne vous intéressent pas. Vous n’avez pas l’impression d’apprendre et de monter en compétences sur les bonnes choses. Et ça, c'est problématique. C’est essentiel pour votre épanouissement sur le long terme que vous vous projetiez dans la routine de votre job, surtout pour bien monter en compétences.
#2 - entre vous et votre manager : bien s’entendre et communiquer avec son manager, c’est non négociable pour la majorité des gens. C’est d’ailleurs l’une des raisons de rupture de période d’essai les plus fréquentes.
#3 - entre vous et la culture de l’entreprise. Si vous ne partagez pas les mêmes valeurs que votre management, vous pouvez être sûr que les sujets de friction vont très vite se multiplier et que vous aurez du mal à vous projeter sur le long terme. On parle en connaissance de cause, on a vu ce cas de trop nombreuses fois.
Ce que vous devez bien comprendre, c’est que la période d’essai ne remet pas en cause qui vous êtes en tant que personne ou vos compétences. C’est donc essentiel de saisir d’où provient cette inadéquation pour pouvoir ensuite BIEN vous en servir comme levier par la suite - notamment lors de vos process de recrutement suivants.
Prendre le temps de bien analyser votre expérience et d’en ressortir avec les éléments qui sont concomitants à votre épanouissement professionnel vous permettra d’ailleurs de mieux cibler vos recherches par la suite. C’est tout bénéf’.
Comment en parler en entretien et en faire une force
Après avoir affiné votre nouveau projet, vous décrochez un entretien dans une super entreprise pour LE job qui vous correspond.
Et là vous commencez à paniquer : “mais comment je vais bien pouvoir justifier une expérience de 4 mois ?”,”en vrai la honte de ne pas avoir validé ma période d’essai… quelle excuse je vais bien pouvoir trouver ?”, etc.
Pas de panique ! Il existe mille et une façons d’en parler.
“ Suite à cette expérience, j’ai réalisé que telle chose et telle chose me manquaient dans mon job, et que c’est quelque chose que je retrouverais dans ce poste.”
“ Il s’est avérée que la communication avec mon manager manquait de fluidité sur les points X et Y ; l’équipe étant l’un des points les plus importants à mes yeux pour m’épanouir professionnellement, j’ai jugé mieux pour l’entreprise et moi d’en rester là.”
Dites-vous bien que le recruteur ne retiendra pas le fait que vous ayez passé seulement 4 mois dans une entreprise. En effet, si vous êtes transparent et prenez de la hauteur sur votre expérience en partageant vos apprentissages, il retiendra votre :
- humilité et votre capacité à vous remettre en question.
- transparence et votre honnêteté - qualité qui est de plus en plus valorisée.
- capacité à rebondir et votre persévérance pour surmonter les difficultés que vous pouvez rencontrer.
Toute expérience peut être valorisée. Tout dépend de la manière dont vous l’abordez et les arguments que vous utilisez pour l’expliquer.
Dernier petit conseil : évitez de parler négativement ou avec rancœur de vos anciens employeurs. Quand bien même vous pourriez avoir vécu une mauvaise expérience, il sera de bon ton de choisir les mots qui vont bien. Montrez que vous êtes avant tout quelqu’un d’optimiste, de professionnel et qui va de l’avant.
Vous aider et vous préparer pour vos entretiens, c’est la mission quotidienne de nos Talent Managers chez Élinoï. Pour profiter de leur expertise et de leur accompagnement, inscrivez-vous pour rejoindre notre incubateur !
Le sujet reste très tabou et vous êtes gêné d’en parler en entretien quand ça a été votre cas lors d’une expérience passée. Pourtant, sachez-le, vous n'êtes pas seul. C’est vrai que la plupart d’entre vous cherchez souvent à cacher une période d’essai non validée. Vous préférez tout simplement faire comme si ça n’avait pas existé. Alors, on préfère être honnête avec vous, le déni n’a jamais aidé personne sur la durée. Et puis disons-le franchement : ne pas valider une période d’essai n’est pas une honte. Il suffit juste d’en parler de la bonne manière en entretien.
La période d’essai, c’est quoi ? Retour aux bases
Lorsque l’on débute un CDI, recruteur et collaborateur vont d’abord se « tester » à travers une période que l’on appelle la période d’essai. Pour les cadres, elle dure habituellement 4 mois, renouvelable 1 fois, et a pour but que chacun puisse vérifier que l’autre “remplit” ses attentes.
Sur ce laps de temps votre entreprise va donc s’assurer de vos compétences et de votre motivation. Mais gardez en tête que ce test est réciproque. On a tendance à oublier que c’est une période où vous aussi vous évaluez si votre nouveau job vous convient, si vos missions vous plaisent mais également si la culture d’entreprise vous correspond et vous vous entendez bien avec votre manager.
Elle a avant tout pour but de placer employeur et salarié sur un pied d’égalité, et c’est donc tout autant vous qui pouvez décider de la rompre que lui.
Rompre une période d’essai : pas un drame, une simple inadéquation
« Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends. »
Nelson Mandela
En effet, une période d’essai non validée résulte souvent d’une inadéquation :
#1 - entre vous et le poste : l’entreprise vous plaît énormément et vous adorez le projet mais les missions que vous effectuez au quotidien ne vous intéressent pas. Vous n’avez pas l’impression d’apprendre et de monter en compétences sur les bonnes choses. Et ça, c'est problématique. C’est essentiel pour votre épanouissement sur le long terme que vous vous projetiez dans la routine de votre job, surtout pour bien monter en compétences.
#2 - entre vous et votre manager : bien s’entendre et communiquer avec son manager, c’est non négociable pour la majorité des gens. C’est d’ailleurs l’une des raisons de rupture de période d’essai les plus fréquentes.
#3 - entre vous et la culture de l’entreprise. Si vous ne partagez pas les mêmes valeurs que votre management, vous pouvez être sûr que les sujets de friction vont très vite se multiplier et que vous aurez du mal à vous projeter sur le long terme. On parle en connaissance de cause, on a vu ce cas de trop nombreuses fois.
Ce que vous devez bien comprendre, c’est que la période d’essai ne remet pas en cause qui vous êtes en tant que personne ou vos compétences. C’est donc essentiel de saisir d’où provient cette inadéquation pour pouvoir ensuite BIEN vous en servir comme levier par la suite - notamment lors de vos process de recrutement suivants.
Prendre le temps de bien analyser votre expérience et d’en ressortir avec les éléments qui sont concomitants à votre épanouissement professionnel vous permettra d’ailleurs de mieux cibler vos recherches par la suite. C’est tout bénéf’.
Comment en parler en entretien et en faire une force
Après avoir affiné votre nouveau projet, vous décrochez un entretien dans une super entreprise pour LE job qui vous correspond.
Et là vous commencez à paniquer : “mais comment je vais bien pouvoir justifier une expérience de 4 mois ?”,”en vrai la honte de ne pas avoir validé ma période d’essai… quelle excuse je vais bien pouvoir trouver ?”, etc.
Pas de panique ! Il existe mille et une façons d’en parler.
“ Suite à cette expérience, j’ai réalisé que telle chose et telle chose me manquaient dans mon job, et que c’est quelque chose que je retrouverais dans ce poste.”
“ Il s’est avérée que la communication avec mon manager manquait de fluidité sur les points X et Y ; l’équipe étant l’un des points les plus importants à mes yeux pour m’épanouir professionnellement, j’ai jugé mieux pour l’entreprise et moi d’en rester là.”
Dites-vous bien que le recruteur ne retiendra pas le fait que vous ayez passé seulement 4 mois dans une entreprise. En effet, si vous êtes transparent et prenez de la hauteur sur votre expérience en partageant vos apprentissages, il retiendra votre :
- humilité et votre capacité à vous remettre en question.
- transparence et votre honnêteté - qualité qui est de plus en plus valorisée.
- capacité à rebondir et votre persévérance pour surmonter les difficultés que vous pouvez rencontrer.
Toute expérience peut être valorisée. Tout dépend de la manière dont vous l’abordez et les arguments que vous utilisez pour l’expliquer.
Dernier petit conseil : évitez de parler négativement ou avec rancœur de vos anciens employeurs. Quand bien même vous pourriez avoir vécu une mauvaise expérience, il sera de bon ton de choisir les mots qui vont bien. Montrez que vous êtes avant tout quelqu’un d’optimiste, de professionnel et qui va de l’avant.
Vous aider et vous préparer pour vos entretiens, c’est la mission quotidienne de nos Talent Managers chez Élinoï. Pour profiter de leur expertise et de leur accompagnement, inscrivez-vous pour rejoindre notre incubateur !